Les voitures électriques sont bel et bien là pour rester, et chez tous les grands constructeurs automobiles des technologies plus récentes sont développées pour rendre les voitures électriques moins chères, efficaces et écologiques.
Nous avons choisi d'illustrer avec quelques détails la façon dont certaines grandes capitales réagissent (et promeuvent) l'usage de la voiture électrique.
Le maire de Londres a élaboré un plan transport pour améliorer la qualité de l'air dans la ville. L'objectif est d'avoir un réseau de transport zéro carbone d'ici 2050. La stratégie comprend l'élimination des véhicules les plus polluants (voir notre article sur la zone de faible émission ULEZ) et l'encouragement d'autres moyens de transport plus propres. En passant à un véhicule à zéro émission, les utilisateurs peuvent économiser de l'argent sur les coûts de carburant, réduire les émissions nocives des véhicules et contribuer à assainir l'air de Londres.
En 2019, le réseau de recharge rapide de Londres a dépassé d'autres villes comme New York, Madrid et Amsterdam.
Les automobilistes sont incités par divers avantages financiers, tels que :
Bornes de recharge :
Il existe également des locations de voitures zéro émission disponibles à Londres.
Paris dispose d'un programme d'incitation similaire avec des subventions allant jusqu'à 6 000 € peuvent être versées aux personnes qui achètent des véhicules à faibles émissions ou à zéro émission dans le but d'accélérer la diminution des fumées toxiques des moteurs à combustion. Cette subvention est limitée à un versement par personne et son montant varie en fonction du coût du véhicule.
Les habitants des régions métropolitaines peuvent aussi recevoir une subvention s'ils achètent leur propre véhicule ou choisissent d'en louer un.
Il existe actuellement 652 bornes de recharge (433 Belib’) pour voitures électriques à Paris (auxquelles devraient s'ajouter les bornes de l'ancien programme d'auto-partage Autolib' qui devraient être réhabilitées en banlieue, comme l'a déjà fait la Mairie de Paris pour la capitale). La mairie prévoit d'accélérer le rythme et d'avoir 1800 bornes à disposition d'ici fin 2021.
L'administration actuelle a engagé des investissements colossaux dans l'infrastructure, notamment les bornes de recharge, et les industries liées aux véhicules électriques.
En avril de cette année, le gouvernement a dévoilé sa stratégie pour parvenir à des transports propres dans un avenir proche. Celle-ci comprend diverses subventions pour la promotion et l'installation de bornes, la recherche et le développement liés aux chargeurs, la mise à disposition de chargeurs publics dans les parkings publics et le long des principales autoroutes.
En mars 2021, les États-Unis comptaient un peu plus de 100 000 chargeurs publics disponibles pour faciliter l'utilisation d'un véhicule électrique dans la plupart des grandes régions du pays.
Même si cette partie du monde dispose de combustibles fossiles bon marché, les pays de la région se sont engagés à encourager des transports plus propres. Certains pays ont déjà défini des politiques spécifiques et mis en place des incitations pour développer le marché des véhicules électriques.
La flotte de taxis de Dubaï compte déjà a introduit 200 voitures Tesla et le petit émirat a investi dans la construction de nombreuses bornes de recharge dans la ville.
Sharjah a contribué en introduisant des véhicules semi-électriques dans sa flottes de camions gérant les déchets.
Certains des défis sont propres à la région :
Il existe actuellement 71 bornes de recharge pour voitures électriques à Dubaï.
Le nombre de bornes de recharge pour véhicules électriques au Japon n'est que d'environ 18 000 pour tout le pays, ce qui ne représente qu'environ 60 % du nombre de stations-service. Cependant, bon nombre de ces bornes de recharge pour véhicules électriques sont hors service en raison de leur âge et manquent dans les zones rurales. Il existe de nombreuses zones où il n'y a pas de bornes de recharge disponibles dans un rayon de 70 km. Les infrastructures doivent être développées et dépendent en grande partie des subventions gouvernementales qui diminuent régulièrement.
Les défis du Japon :
La plupart des lignes de production polluent et c'est le cas des fabricants de véhicules électriques et des batteries nécessaires pour les alimenter. À l'heure actuelle, ces émissions sont supérieures à celles de la production de moteurs à combustion. Cependant, cet écart est rapidement comblé (entre 6 à 18 mois) par les économies réalisées en utilisant l'électricité plutôt que l'essence (et à condition que la production d'électricité soit décarbonnée!). Les gouvernements devraient établir et appliquer des normes strictes pour les émissions de l'industrie de la fabrication de véhicules électriques afin d'éviter d'autres dommages environnementaux. À mesure que la production de véhicules électriques augmente et que la technologie s'améliore, il existe des moyens de minimiser les émissions de fabrication et de mieux recycler les batteries usagées.
Les fabricants de véhicules électriques devraient également être transparents et tenus responsables de leur impact environnemental et de leurs normes en matière de droits de l'homme. Les matières premières doivent provenir de manière éthique et durable.
De plus, les véhicules électriques ne produisent aucune émission qu'à la condition de n'utiliser que de l’électricité renouvelable ou décarbonée. Dans certains pays comme la Chine et la Pologne par exemple, l'électricité pour recharger une voiture électrique est entièrement dérivée du charbon. Ces pays doivent investir dans les énergies renouvelables pour diminuer leur dépendance aux combustibles fossiles.
Les critiques s'insurgent aussi du prix élevé des véhicules électriques ; toutefois les prix des batteries diminuent progressivement à mesure que la fabrication des véhicules électriques accélère.
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