Témoignage: Partir en PVT au Canada



Publié le 2016-04-12 09:00:51
Partir au Canada

Voici le témoignage d'Alexandre, parti étudier au Canada en tant qu'étudiant international français, après une année de césure. Il répond à nos questions sur cette expérience qui lui  a parue très bénéfique.

1- Pourquoi êtes-vous partis à l'étranger, quelle a été la motivation ?

Alexandre L’Hour - Partir au Canada en PVTBonjour. Je m’appelle Alexandre L’Hour, j’ai vingt-trois ans et je suis originaire de France. Après avoir obtenu mon baccalauréat avec mention, j’ai pris la décision de partir vivre une année à l’étranger et j’ai choisi le Canada, plus spécifiquement Montréal pour m’installer. Initialement, le goût du voyage, la découverte d’un nouveau mode de vie et l’immersion dans une nouvelle culture étaient à l’origine de ma motivation.

Suite à cette année, j’ai décidé de rester sur place et de reprendre des études aux cycles supérieurs à l’Université de Montréal.

2- Quelles ont été les démarches ?

Pour partir, j’ai bénéficié du Programme Vacances-Travail (PVT), qui permet de travailler et de circuler librement au Canada. Après que l’ambassade du Canada à Paris eu ouvert les quotas de visas, j’ai rempli un dossier d’immigrations (formulaires, preuve de fonds suffisants, pièces d’identité, etc.) et je l’ai envoyé dans les heures qui ont suivies. J’ai donc reçu mon visa quelques temps après et je suis parti avec un billet simple pour le Canada. Il faut être prêt et avoir réuni tous les documents exigés car les visas partent très rapidement.

Lire: Le PVT, c'est quoi ? Comment ça marche ?

3- Comment s'est passée votre arrivée sur place ?

Étant donné que l’une de mes sœurs vivait déjà à Montréal, mon arrivée en a été grandement facilitée. Elle m’a donc accueilli quelques temps le temps que je trouve un logement, un emploi, et que je règle les premières formalités telles que l’ouverture d’un compte bancaire, l’enregistrement d’un numéro d’assurance sociale, etc.

Une fois que cela a été fait, j’ai déménagé dans une colocation dans le quartier d’Outremont à Montréal avec un colocataire québécois et une colocataire espagnole.

4- Comment s'est passée votre intégration ? - décrivez nous une journée type.

En arrivant, je suis beaucoup sorti dans des soirées, des événements de réseautage et des 5@7 afin de rencontrer du monde. Cela m’a permis de tisser des liens avec des expatriés mais également de faire de très belles rencontres amicales.

Ensuite, j’ai postulé dans diverses entreprises et j’ai obtenu un entretien d’embauche dans un grand hôtel du centre-ville. J’ai été rappelé le lendemain et je commençais le surlendemain. Cette opportunité m’a permis d’acquérir ma première expérience professionnelle au Canada et de m’intégrer davantage à la culture québécoise.

5- Quelles rencontres avez-vous faites ?

En ce qui a trait aux rencontres, j’ai côtoyé mes collègues de travail qui venaient de plusieurs régions du monde. Mes colocataires m’ont également permis d’élargir mon réseau en me présentant leurs amis ou leurs collègues. Enfin, j’ai également fait de très belles rencontres en donnant de mon temps à un organisme sans but lucratif et cela m’a permis de sortir avec des gens de tous horizons.

6- Quels sont pour vous les meilleurs souvenirs ?

À vrai dire, j’en ai tellement ! Les rencontres humaines occupent une grande place car elles m’ont permis d’ouvrir mon esprit, de moins être dans le jugement et d’accepter l’autre tel qu’il est, quelles que soient les différences. Parmi mes meilleurs souvenirs, je retiens également les voyages à travers le Québec, le Canada, les États-Unis et le Mexique. Chaque endroit visité m’a apporté son lot de paysages, de moments inoubliables et de rencontres.

En fin de compte, le multiculturalisme reste pour moi une caractéristique prépondérante dans la mesure où cela permet de rencontrer, d’apprendre et de découvrir de nouvelles cultures venues de tous les coins du globe.

7- Quels sont pour vous les pires souvenirs ?

Il n’y en a pas vraiment pour ma part, mais il est certain que le premier hiver québécois a été un important changement. Au plus froid de l’hiver, quand les températures avoisinent les – 40 degrés Celcius, mieux vaut être préparé à la rigueur de l’hiver et posséder un bon manteau.

8- Comment s'est passé le retour?

Je ne suis pas rentré vivre en France, car j’ai repris mes études à l’Université de Montréal. Parallèlement, j’ai commencé mes démarches de résidence permanente afin de m’installer de manière définitive au Québec. À court et moyen termes, je ne me vois donc pas rentrer en France pour le moment.

9- En quoi votre expérience a été bénéfique et que recommandez-vous ?

Mon expérience a été très bénéfique et même au-delà dans le sens où j’ai énormément appris sur moi-même et sur les autres. Cette expérience m’a enrichi sur tous les points de vue, tant sur l’ouverture d’esprit et le respect que sur les innombrables découvertes et apprentissages réalisés.

Ce que je peux recommander pour ceux qui seraient tentés de partir vivre une expérience à l’étranger, ce serait de partir en vacances dans le pays d’accueil avant d’entreprendre quelque démarche que ce soit. Si l’on n’est pas préparé au changement de culture, de climat ou de mode de vie, le retour peut rapidement arrivé. Toutefois, je conseille vivement à ceux qui envisagent de partir d’aller vivre ces expériences qui, de toute façon, seront très enrichissantes à n’en pas douter.

Merci à EasyExpat.com de m’avoir donné l’occasion de partager avec vous mon expérience !


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Auteur: Cyrilexpat
French & British national
CEO Habilis Digital Ltd
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